Contact sur place:
Mr et Mme REICHELT-BLANCHE, rue des Wallons, 13 à B-4840 Welkenraedt
Monsieur le Ministre HENRY,
Ministre de l'Environnement,
de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité,
au Gouvernement wallon
Représentant du parti ECOLO
On n'installe pas un WC au beau milieu du salon.
De même, que diriez-vous si on plaçait une station d'épuration dans une prairie près de votre maison, alors qu'il y a un terrain vague pas loin de là? Vous trouveriez ça aberrant et scandaleux! C'est pourtant un tel scandale aberrant que vous signez à Welkenraedt.
En
résumé, la présente pétition concerne la localisation de la station d'épuration de Welkenraedt. Au lieu d'installer cette station d'épuration en plein milieu d'une
belle grande prairie, nous vous demandons de l'installer à environ 250
mètres de là, sur le grand terrain vague situé sous les viaducs de
l'autoroute E40 et du TGV. Il s'agit de sauvegarder un paysage verdoyant et la qualité de vie des riverains. En Wallonie, comme ailleurs, il importe de regrouper les nuisances au lieu de les disperser en saccageant des espaces verts et la vie des riverains.
C'est au pied du mur qu'on reconnait le maçon.
C'est au pied de l'arbre qu'on reconnait l'écolo.
L'arbre remarquable que votre arrêté ministériel prétendait protéger a disparu dans le chantier de la station d'épuration de Welkenraedt. Le Conseil d’État vous a sanctionné pour cela.
Si vous continuez, la station d'épuration de Welkenraedt restera, telle une verrue purulente dans le paysage, un exemple flagrant de ce qu'il ne faut pas faire en matière d'aménagement du territoire: la dispersion des nuisances. Une station d'épuration mal localisée serait signée incompétence et cynisme en matière d'environnement. Pour un Ministre ECOLO, ce serait un comble!
Avant l'été 2013, après 2 ans de disputes en Justice, nous avions cru que vous aviez compris les riverains. Les travaux avaient été arrêtés et le site remis dans leur état initial. Pourtant, en novembre, toujours sans la moindre concertation, les travaux ont recommencé à grand renfort de bulldozers, alors que votre arrêté ministériel en date du 9 octobre 2012 doit encore être évalué sur le fond par le Conseil d’État.
Depuis 2011, vos arrêtés ministériels successifs sont examinés par le Conseil d’État avec plusieurs rebondissements qui démontrent à quel point le projet de station d'épuration à Welkenraedt est bâclé au plan technique.
En redémarrant les travaux à grand renfort de bulldozers, mais sans attendre une autre décision du Conseil d’État, le maître d'ouvrage, la puissante intercommunale AIDE qui semble vous imposer sa loi, expose un mépris pour le fonctionnement démocratique. L'AIDE passe outre les discussions au Conseil d’État. L'AIDE démontre même une gestion spéculative d'une affaire publique, en pariant que le Conseil d’État va lui donner raison. Tout porte à penser que l'AIDE veut passer en force en intimidant les riverains.
Si cette intimidation triomphe, cela donnera raison aux fatalistes qui parlent du pot de fer contre le pot de terre, avec les bulldozers pour le pot de fer et la Justice pour le pot de terre.
La Justice peut mettre en question vos arrêtés ministériels, mais son rôle n'est pas de vous rappeler vos convictions écologiques et votre métier au service de l'environnement.
Si la station d'épuration est installée en plein milieu de la prairie (et non sur le terrain vague), votre nom et celui d'ECOLO resteront attachés pour des décennies à une réalisation cynique (A) et lamentable (B) en matière écologique.
A) Cynique, le projet AIDE prévoit de placer la station d'épuration près des habitations de la rue du Pont et de la rue de Lançaumont, gâchant à perpétuité la vie des riverains. Comme le Conseil d’État l'a souligné, l'habitation la plus proche se situe à 80 mètres et non à 150 mètres comme le prétendait la première version de votre arrêté ministériel. Il va de soi que personne ne souhaite habiter aussi près d'une station d'épuration. Le projet de l'AIDE traduit une absence totale d'empathie qui relève du cynisme, sachant qu'il est possible de faire autrement.
B) Lamentable, le projet AIDE prévoit la construction de la station en plein milieu d'une belle prairie vallonnée. Pourtant, au fond de cette prairie, à moins de 300 mètres de l'endroit choisi par l'AIDE, se trouvent deux grands ponts, connus comme les "viaducs de la Vallée de la Ruyff". Il s'agit du viaduc de l'autoroute E40 et de celui du TGV. Sous ces viaducs, un grand terrain vague est inutilisé et inutilisable, car jamais personne n'aura envie d'aller habiter là, ni même de s'y promener. C'est un endroit idéal pour cacher une station d'épuration, sans rien gâcher au paysage wallon.
Le seul argument de l'AIDE pour ne pas placer la station d'épuration sous ces viaducs est de prétendre que cela entraînerait un surcoût, à cause de l'allongement du collecteur. Le collecteur est le tuyau d'égouttage souterrain qui amène les eaux usées sur quelques kilomètres depuis le centre de Welkenraedt. Ce tuyau de 60 cm de diamètre devrait être allongé de 300 mètres au plus.
L'argument de l'AIDE est cynique et fallacieux pour 3 raisons.
1) D'abord cet argument est limité à un aspect strictement financier. En admettant qu'il y ait un surcoût (une hypothèse contredite ci-dessous), la sauvegarde du paysage et de la qualité de vie des citoyens méritent bien une rallonge budgétaire. Le rôle de votre Ministère est de trouver les moyens pour éviter qu'une réalisation soit cynique et lamentable au plan écologique. En plus, l'AIDE ne se préoccupe pas des préjudices financiers pour les riverains. Si la station d'épuration était construite là où le prévoit l'AIDE, les riverains subiraient la dépréciation financière de la valeur immobilière des maisons, car personne n'a envie d'habiter près d'une station d'épuration.
2) L'argument est fallacieux au plan technique, car il est fantaisiste de prétendre, comme le fait l'AIDE sans le moindre appel d'offres, que l'allongement du collecteur coûterait 4000 euros par mètre. L'allongement du collecteur est relativement simple à réaliser. Il s'agit de prolonger le collecteur en ligne droite à travers la prairie et sans rencontrer le moindre obstacle. En plus, la légère pente naturelle du terrain semble favorable à l'écoulement des eaux usées vers les viaducs.
3) L'argument de l'AIDE est fallacieux même au plan comptable et financier. Il omet de préciser que placer la station d'épuration sous les viaducs permet de substantielles économies. Ces économies sont doubles.
3a) La première économie d'une localisation sous les viaducs est celle d'un large chemin d'accès qui existe déjà (depuis la rue Heggensbrück) pour l'arrivée des camions sous ces viaducs. Dès lors, il n'est pas nécessaire de creuser un nouveau chemin d'accès à travers les pâturages, ni d'exproprier ces pâturages, comme le veut le projet actuel de l'AIDE.
3b) La deuxième économie est offerte par l'existence d'un grand terrain vague situé sous les viaducs. Ce terrain ne vaut rien pour personne et peut être utilisé pour installer la station d'épuration et toutes ses annexes.
L'installation de la station au beau milieu de la prairie, comme le voudrait l'AIDE, nécessite le déplacement des masses de terres impressionnantes pour remettre à niveau la belle prairie qui est en pente. Comme le Conseil d'Etat l'a souligné lors de l'annulation de la seconde version de votre arrêté ministériel, ces travaux ont déjà occasionné la perte d'un vieil arbre remarquable qui faisait partie du paysage et que paradoxalement votre arrêté ministériel prétendait protéger!
La localisation de la station sous les viaducs permet d'économiser l'expropriation de la belle prairie que l'AIDE veut voir saccager.
Enfin, le cour d'eau Ruyff passe aussi sous ces viaducs et peut parfaitement récolter les eaux nettoyées par la station d'épuration.
En conséquence, il est permis de penser que placer la station d'épuration sous les viaducs n'occasionne pas de surcoût. Les économies réalisées sont plus importantes que les frais d'allongement du collecteur. La localisation sous les viaducs est neutre, voire même profitable, quant à la bonne gestion des deniers publics.
Le but d'une station d’épuration est de traiter les eaux usées avant leur rejet en milieu naturel. Une station d'épuration est un outil au service du respect de l'environnement. Cela ne veut pas dire qu'on peut installer cette station n'importe où. Personne ne peut croire qu'une station d'épuration doit nécessairement saccager un paysage et un quartier de vie, quand il est tout à fait possible et raisonnable de faire autrement.
Au stade actuel, bien des gens s'étonnent qu'un Ministre ECOLO puisse promouvoir un permis pour un projet qui favorise la dispersion des nuisances, alors qu'il serait logique et écologique de les rassembler en un seul endroit. Sans doute, Monsieur le Ministre, n'avez-vous pas eu assez de temps pour examiner personnellement ce dossier.
Monsieur le Ministre, pourquoi attacher votre nom, votre réputation ou celle de votre parti à un projet lamentable et cynique en matière d'environnement? Une station d'épuration érigée en verrue sur un beau paysage représenterait un bien triste monument à la gloire d'un homme politique et d'un parti politique qui trahissent leurs fondamentaux. N'étant pas cachée sous les viaducs, cette station d'épuration pourrait être exposée comme un exemple à ne pas suivre en matière de gestion de l'environnement et de l'aménagement du territoire. Pour ceux qui votent ECOLO ou qui ont l'intention de voter ECOLO, une telle trahison suffirait à démontrer qu'en pratique, il ne sert à rien de voter ECOLO, puisqu'un Ministre ECOLO décide en se moquant de la qualité de l'environnement.
Bref, la station d'épuration de Welkenraedt risque de devenir un exemple à ne pas suivre en matière d'aménagement (éco)logique du territoire par dispersion des nuisances. Cette station sera, en quelque sorte, un monument élevé à la gloire d'un parti ECOLO qui trahit son métier et ses fondamentaux. Cette trahison est d'autant plus aigue qu'elle piétine une première pétition d'un quarantaine de riverains et plusieurs alertes judiciaires émanant du Conseil d'Etat.
Pour éviter cela, il vous suffit d'amender votre arrêté ministériel du 9 octobre 2012 et de corriger la localisation déplorable de la station d'épuration de Welkenraedt.
Ayant décidé de placer la station d'épuration sous les viaducs, vous Monsieur le Ministre et votre parti ECOLO pourrez être fiers d'inaugurer cette station. Ce sera une réussite, voire même un modèle de réussite, en matière de regroupement des nuisances (autoroute, TGV et station d'épuration) et de protection du cadre de vie des citoyens.
C'est au pied de l'arbre qu'on reconnait l'écolo.
L'arbre remarquable que votre arrêté ministériel prétendait protéger a disparu dans le chantier de la station d'épuration de Welkenraedt. Le Conseil d’État vous a sanctionné pour cela.
Si vous continuez, la station d'épuration de Welkenraedt restera, telle une verrue purulente dans le paysage, un exemple flagrant de ce qu'il ne faut pas faire en matière d'aménagement du territoire: la dispersion des nuisances. Une station d'épuration mal localisée serait signée incompétence et cynisme en matière d'environnement. Pour un Ministre ECOLO, ce serait un comble!
Avant l'été 2013, après 2 ans de disputes en Justice, nous avions cru que vous aviez compris les riverains. Les travaux avaient été arrêtés et le site remis dans leur état initial. Pourtant, en novembre, toujours sans la moindre concertation, les travaux ont recommencé à grand renfort de bulldozers, alors que votre arrêté ministériel en date du 9 octobre 2012 doit encore être évalué sur le fond par le Conseil d’État.
Depuis 2011, vos arrêtés ministériels successifs sont examinés par le Conseil d’État avec plusieurs rebondissements qui démontrent à quel point le projet de station d'épuration à Welkenraedt est bâclé au plan technique.
En redémarrant les travaux à grand renfort de bulldozers, mais sans attendre une autre décision du Conseil d’État, le maître d'ouvrage, la puissante intercommunale AIDE qui semble vous imposer sa loi, expose un mépris pour le fonctionnement démocratique. L'AIDE passe outre les discussions au Conseil d’État. L'AIDE démontre même une gestion spéculative d'une affaire publique, en pariant que le Conseil d’État va lui donner raison. Tout porte à penser que l'AIDE veut passer en force en intimidant les riverains.
Si cette intimidation triomphe, cela donnera raison aux fatalistes qui parlent du pot de fer contre le pot de terre, avec les bulldozers pour le pot de fer et la Justice pour le pot de terre.
La Justice peut mettre en question vos arrêtés ministériels, mais son rôle n'est pas de vous rappeler vos convictions écologiques et votre métier au service de l'environnement.
Si la station d'épuration est installée en plein milieu de la prairie (et non sur le terrain vague), votre nom et celui d'ECOLO resteront attachés pour des décennies à une réalisation cynique (A) et lamentable (B) en matière écologique.
A) Cynique, le projet AIDE prévoit de placer la station d'épuration près des habitations de la rue du Pont et de la rue de Lançaumont, gâchant à perpétuité la vie des riverains. Comme le Conseil d’État l'a souligné, l'habitation la plus proche se situe à 80 mètres et non à 150 mètres comme le prétendait la première version de votre arrêté ministériel. Il va de soi que personne ne souhaite habiter aussi près d'une station d'épuration. Le projet de l'AIDE traduit une absence totale d'empathie qui relève du cynisme, sachant qu'il est possible de faire autrement.
B) Lamentable, le projet AIDE prévoit la construction de la station en plein milieu d'une belle prairie vallonnée. Pourtant, au fond de cette prairie, à moins de 300 mètres de l'endroit choisi par l'AIDE, se trouvent deux grands ponts, connus comme les "viaducs de la Vallée de la Ruyff". Il s'agit du viaduc de l'autoroute E40 et de celui du TGV. Sous ces viaducs, un grand terrain vague est inutilisé et inutilisable, car jamais personne n'aura envie d'aller habiter là, ni même de s'y promener. C'est un endroit idéal pour cacher une station d'épuration, sans rien gâcher au paysage wallon.
Le seul argument de l'AIDE pour ne pas placer la station d'épuration sous ces viaducs est de prétendre que cela entraînerait un surcoût, à cause de l'allongement du collecteur. Le collecteur est le tuyau d'égouttage souterrain qui amène les eaux usées sur quelques kilomètres depuis le centre de Welkenraedt. Ce tuyau de 60 cm de diamètre devrait être allongé de 300 mètres au plus.
L'argument de l'AIDE est cynique et fallacieux pour 3 raisons.
1) D'abord cet argument est limité à un aspect strictement financier. En admettant qu'il y ait un surcoût (une hypothèse contredite ci-dessous), la sauvegarde du paysage et de la qualité de vie des citoyens méritent bien une rallonge budgétaire. Le rôle de votre Ministère est de trouver les moyens pour éviter qu'une réalisation soit cynique et lamentable au plan écologique. En plus, l'AIDE ne se préoccupe pas des préjudices financiers pour les riverains. Si la station d'épuration était construite là où le prévoit l'AIDE, les riverains subiraient la dépréciation financière de la valeur immobilière des maisons, car personne n'a envie d'habiter près d'une station d'épuration.
2) L'argument est fallacieux au plan technique, car il est fantaisiste de prétendre, comme le fait l'AIDE sans le moindre appel d'offres, que l'allongement du collecteur coûterait 4000 euros par mètre. L'allongement du collecteur est relativement simple à réaliser. Il s'agit de prolonger le collecteur en ligne droite à travers la prairie et sans rencontrer le moindre obstacle. En plus, la légère pente naturelle du terrain semble favorable à l'écoulement des eaux usées vers les viaducs.
3) L'argument de l'AIDE est fallacieux même au plan comptable et financier. Il omet de préciser que placer la station d'épuration sous les viaducs permet de substantielles économies. Ces économies sont doubles.
3a) La première économie d'une localisation sous les viaducs est celle d'un large chemin d'accès qui existe déjà (depuis la rue Heggensbrück) pour l'arrivée des camions sous ces viaducs. Dès lors, il n'est pas nécessaire de creuser un nouveau chemin d'accès à travers les pâturages, ni d'exproprier ces pâturages, comme le veut le projet actuel de l'AIDE.
3b) La deuxième économie est offerte par l'existence d'un grand terrain vague situé sous les viaducs. Ce terrain ne vaut rien pour personne et peut être utilisé pour installer la station d'épuration et toutes ses annexes.
L'installation de la station au beau milieu de la prairie, comme le voudrait l'AIDE, nécessite le déplacement des masses de terres impressionnantes pour remettre à niveau la belle prairie qui est en pente. Comme le Conseil d'Etat l'a souligné lors de l'annulation de la seconde version de votre arrêté ministériel, ces travaux ont déjà occasionné la perte d'un vieil arbre remarquable qui faisait partie du paysage et que paradoxalement votre arrêté ministériel prétendait protéger!
La localisation de la station sous les viaducs permet d'économiser l'expropriation de la belle prairie que l'AIDE veut voir saccager.
Enfin, le cour d'eau Ruyff passe aussi sous ces viaducs et peut parfaitement récolter les eaux nettoyées par la station d'épuration.
En conséquence, il est permis de penser que placer la station d'épuration sous les viaducs n'occasionne pas de surcoût. Les économies réalisées sont plus importantes que les frais d'allongement du collecteur. La localisation sous les viaducs est neutre, voire même profitable, quant à la bonne gestion des deniers publics.
Le but d'une station d’épuration est de traiter les eaux usées avant leur rejet en milieu naturel. Une station d'épuration est un outil au service du respect de l'environnement. Cela ne veut pas dire qu'on peut installer cette station n'importe où. Personne ne peut croire qu'une station d'épuration doit nécessairement saccager un paysage et un quartier de vie, quand il est tout à fait possible et raisonnable de faire autrement.
Au stade actuel, bien des gens s'étonnent qu'un Ministre ECOLO puisse promouvoir un permis pour un projet qui favorise la dispersion des nuisances, alors qu'il serait logique et écologique de les rassembler en un seul endroit. Sans doute, Monsieur le Ministre, n'avez-vous pas eu assez de temps pour examiner personnellement ce dossier.
Monsieur le Ministre, pourquoi attacher votre nom, votre réputation ou celle de votre parti à un projet lamentable et cynique en matière d'environnement? Une station d'épuration érigée en verrue sur un beau paysage représenterait un bien triste monument à la gloire d'un homme politique et d'un parti politique qui trahissent leurs fondamentaux. N'étant pas cachée sous les viaducs, cette station d'épuration pourrait être exposée comme un exemple à ne pas suivre en matière de gestion de l'environnement et de l'aménagement du territoire. Pour ceux qui votent ECOLO ou qui ont l'intention de voter ECOLO, une telle trahison suffirait à démontrer qu'en pratique, il ne sert à rien de voter ECOLO, puisqu'un Ministre ECOLO décide en se moquant de la qualité de l'environnement.
Bref, la station d'épuration de Welkenraedt risque de devenir un exemple à ne pas suivre en matière d'aménagement (éco)logique du territoire par dispersion des nuisances. Cette station sera, en quelque sorte, un monument élevé à la gloire d'un parti ECOLO qui trahit son métier et ses fondamentaux. Cette trahison est d'autant plus aigue qu'elle piétine une première pétition d'un quarantaine de riverains et plusieurs alertes judiciaires émanant du Conseil d'Etat.
Pour éviter cela, il vous suffit d'amender votre arrêté ministériel du 9 octobre 2012 et de corriger la localisation déplorable de la station d'épuration de Welkenraedt.
Ayant décidé de placer la station d'épuration sous les viaducs, vous Monsieur le Ministre et votre parti ECOLO pourrez être fiers d'inaugurer cette station. Ce sera une réussite, voire même un modèle de réussite, en matière de regroupement des nuisances (autoroute, TGV et station d'épuration) et de protection du cadre de vie des citoyens.
Joyeuses Fêtes et Meilleurs Vœux 2014
Nicolas FANK, Jean-Lucien HARDY et Dieter REICHELT
